Culture et Confiture
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Culture et Confiture

La recette de cette soupe culturelle ? Un mijoté de Hegel aux petits Diderots grillés sur un lit de musique pop, servie avec un concentré de Freud. Le tout saupoudré d'une bonne dose de folie et de création artistique.
 
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 Une histoire de Dieux...

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Tyrény
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MessageSujet: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:00

Bon voilà, voilà j'ai cette idée dans la tête depuis pas mal de temps, après avoir passé des heures à lire HP 7 (s'trop s'trop bien) je me suis mis à écrire le début ce matin. Voilà les cinq pages fraîchement tapées, une sorte de prologue... Dites-moi franchement ce que vous en pensez. Avant tout, autant préciser, que c'est tout à fait normal si vous ne comprennez pas certaines choses. J'aime bien balancer des infos petit à petit, surtout qu'elles n'ont pas grande importance pour l'instant (rire sadique).
Voilà Enjoy !

_____________________________________________________________

L’inspecteur Nerij avait beau retourner la situation sous tous les angles, il n’arrivait pas à déterminer ce qui était le pire dans cette histoire. Mais après tout, il n’avait guère eu le choix. Le commissaire avait été très clair. Nerij ignorait ce que l’examen du corps aux rayons X avait donné, mais les yeux du commissaire s’était agrandi d’horreur et de dégoût, et sans donner plus d’explications il avait saisi le premier inspecteur qui lui passait sous la main –en l’occurrence Nerij, qui en cet instant maudissait sa curiosité et son orgueil- et lui avait aboyé de filer en ville et de lui ramener, l’arme au poing s’il le fallait, le docteur Hendra. Alors que ses doigts pianotaient sur le volant de son véhicule, filant à toute allure sur les routes bordés de champs grisâtres de la campagne de Fag, le jeune inspecteur se mordait les lèvres au souvenir du balbutiement qu’il avait répliqué à son supérieur.

-Le docteur… Hendra ? Mais… n’est-ce pas un peu… ?

Ses oreilles bourdonnaient encore du rugissement du commissaire. Courant ventre à terre, Nerij s’était empressé de rejoindre sa voiture, et dans un vrombissement de pneus, projetant de la boue sur les fermiers, il avait bondi sur les chemins de terre inégaux avant de rejoindre les routes de béton. Ce n’est que lorsqu’une fumée blanche avait jailli du capot, que la pression sur la pédale des vitesses s’était relâché, et que Nerij put remettre ses idées en place. Les immensités de champs de blés défilaient devant ses yeux, avec ça et là de petites fermes surgissant du néant, ridicules bâtisses de pierre qui n’étaient rien en comparaison des grands immeubles d’Auvust dont la masse sombre commençait à se profiler à l’horizon. Un pâle soleil tentait d’apporter un semblant de couleur au paysage ambiant, mais il y avait bien longtemps que l’impression de vie apporté par la clarté du jour avait quitté ce monde. Nerij se secoua, empêchant du mieux qu’il put ses pensées de vagabonder. Presque immédiatement, il vit alors surgir devant ses yeux l’image du corps. Etendu sur le côté, dans une mare de sang noir, sec et puant. Cet odeur… Il en était imprégné, et à nouveau la nausée le saisit. Il se félicita toutefois de ne pas avoir eu de haut-le-cœur face à son tyrannique patron, ce qui n’était guère le cas de son collègue inspecteur, Lette, qui avait dû quitter précipitamment les lieux. Maigre consolation, songea Nerij.
Maintenant, il avait pour mission de ramener l’énigmatique docteur Hendra. Il ne savait rien de cet homme, mais dès son arrivée au commissariat principal d’Auvust, on avait fait allusion devant lui. Tout le monde connaissait ce nom, mais bien malin celui qui possédait des informations précises sur lui. Son registre d’état civil n’offrait aucune photo d’identité, ni de date de naissance. Juste un nom, et une carte d’étudiant de la Grande Université. Quand Nerij s’était enquis de la raison pour laquelle on n’arrêtait pas cet étrange personnage, les regards de ses collègues s’étaient tournés vers le bureau du commissaire, et tout le monde s’était tu. Le jeune inspecteur avait très vite fini par comprendre que le docteur Hendra devait être un personnage hautement protégé par la police elle-même. Détenait-il des informations capitales ? Etait-ce un agent secret ? Un jour, il avait surpris une conversation entre le commissaire et le maire d’Auvust. Le nom de Hendra avait été cité. Nul doute que toutes les personnes importantes de la grande cité d’Auvust avaient quelque chose à voir avec ce docteur, et que pour une raison ou pour une autre ils dissimulaient son identité aux yeux de tous. On ignorait son âge, son sexe.

Et maintenant, Nerij devait aller le chercher.

Moins d’une demi-heure plus tard, il parvint à rejoindre le périphérique, vide de toute circulation à cette heure matinale, et ce fut à cet instant que l’écran d’ordinateur de son véhicule changea. Sans quitter la route des yeux, l’inspecteur composa son code secret. L’écran devint noir, puis deux lignes en petits caractères apparurent. Il se pencha en avant, et lut précipitamment l’adresse inscrite avant que celle-ci s’efface. Nerij poussa un soupir de soulagement. Il avait eu juste le temps de mémoriser l’adresse.

-Merci Xea, dit-il.

-Bonne chance, inspecteur, lui répondit une voix féminine provenant de l’ordinateur.

Xea était l’experte informatique du commissariat, et Nerij savait de source sûre qu’elle était dans la confidence avec le commissaire en ce qui concernait Hendra. Avant qu’il ne file à la vitesse d’une formule 1 du lieu du crime, Nerij avait entendu son chef lui dire qu’il recevrait l’adresse exacte du domicile d’Hendra en cours de route. Ce qui rendait perplexe Nerij. La découverte du cadavre était-elle si terrible que le commissaire prenait le risque de révéler l’identité de Hendra à un simple subalterne ? Nerij n’eut guère le loisir d’approfondir ses réflexions. Il venait d’atteindre l’entrée Nord de la cité, et là, quelque que soit l’heure du jour, la circulation était abondante dans les rues étroites. Nerij dut avoir recours à toute sa concentration pour ne pas se perdre dans le dédale de la cité, ou pour ne pas se faire rentrer dedans par les fêtards les plus matinaux.

Il traversa rapidement le bidonville, sans prêter attention aux habitations précaires allant du vieil immeuble désaffecté, aux cabanes faites de bois et de tôles, alors que se dressaient par endroits de véritables montagnes d’immondices au sommet duquel planaient des mouettes affamées. Puis brusquement le paysage changea, et de majestueux immeubles de verre et d’acier se dressèrent comme des pics acérés. De splendides enseignes aux couleurs vives trônaient à leurs côtés. Il n’y avait pas de quartier des affaires à Auvust. La cité elle-même représentait les affaires de presque tout le pays. Sur des dizaines de kilomètres, les bâtiments des différentes entreprises du monde avaient établi leur bureau, ainsi que pour la plupart leurs usines qui se situaient plus en périphérie de la ville, offrant ainsi un poste à presque chaque habitant d’Auvust. Un marché de l’emploi énorme. Une corruption effroyable. Sous la pression constante d’une population de plus en plus en colère d’être sous-payée, de voir chaque jour des usines explosées, des voitures enflammées, le gouvernement avait fini par instaurer une police des plus rigoureuses installé au centre même de la cité. Cinq milles personnes y travaillaient, et cela suffisait à peine à faire régner un semblant de paix et de tranquillité. Désespérés, les habitants les plus croyants en avaient conclu que quoi que l’on fasse, rien n’irait mieux tant que l’Interdiction ne serait pas levée. Le gouvernement finit par baisser les bras. Lutter contre la violence, et la corruption était une chose. Supprimer l’Interdiction, une autre.

Nerij finit par atteindre le quartier étudiant au moment où la grande horloge surplombant l’église de Khjé sonna sept coups. Il parcourut rapidement les rues désertes de toute vie, passant des bars aux enseignes vives, et devant des sex shops, avant de se garer dans le parking du campus. Les rares étudiants présents à cette heure-ci se rendaient, le visage fermé, vers les grilles imposantes de la Grande Université. Nerij les suivit. Une vaste pelouse s’étendait devant lui, et un voile de vapeur blanche l’enveloppait, donnant un aspect fantomatique à l’Université. Les bâtiments s’étiraient en un grand U autour de la pelouse, et leurs aspects délabrés n’offraient rien d’accueillant à ce lieu. Nerij n’aimait pas l’université d’Auvust. Ceux qui avaient les moyens, partaient étudiés hors de la cité, dans de luxueuses écoles privées, ce qui n’avait pas été le cas de Nerij qui s’était contenté de la Grande Université. Il marcha à grandes enjambées, les graviers crissant sous ses pieds, et atteignit un ensemble de bâtiments grisâtres où un écriteau était visible à travers le brouillard du matin : « Foyer du Campus ». Nerij resta un moment à contempler l’inscription, plongé dans ses pensées. Il n’avait pourtant qu’une hâte, rentrer à l’intérieur. Mais ses jambes étaient paralysées. Une peur soudaine lui emplit les poumons, et un vent glacial s’engouffra sous son manteau. Le brouillard s’épaissit, et les lettres disparurent de son champ de vision. Tout n’était plus que blancheur translucide, et de grosses gouttes de sueur froide coulèrent sur son menton. Le jeune homme voulut crier, tenta de saisir son revolver à sa ceinture, puis le monde bascula, et il se retrouva à genoux sur le sol. L’étrange sensation avait disparu, et il ne ressentait plus qu’une immense fatigue. Nerij posa ses paumes à plats sur le basalte, et se releva lentement. L’entrée du foyer n’était qu’à quelques mètres de lui. Il se hâta vers elle, luttant contre l’envie irrépressible de lever les yeux vers l’écriteau.
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Tyrény
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeDim 28 Oct - 18:08

L’inspecteur poussa la porte vitrée d'un coup d'épaule, et grimpa quatre à quatre les marches menant aux étages. Il s’arrêta au sixième. Le couloir était embué par une étrange fumée, et Nerij reconnut l’odeur du minch, une drogue très quottée par les étudiants. Intérieurement, il se promit d’en parler au commissaire, et s’engagea dans le couloir aux murs blanchis à la chaux. Une demi-douzaine de portes rouges défilèrent devant lui, mais il ne s’arrêta que devant celle portant le numéro 608. A nouveau la peur le prit, bien qu’il ne sache pourquoi. Il se rappelait vaguement avoir eu cette même impression avant d’entrer ici, mais il n’en était pas sûr. N’était-il pas tombé ? Faisait-il froid ou chaud dehors ? D’ailleurs que fabriquait-il ici ? Quel était cet endroit ? Nerij jeta un regard stupéfait à la porte. Sa peinture écarlate coulait lentement vers le sol, noyant le numéro 608 avant de se déverser sur le sol, puis sur ses chaussures. Un cri s’étrangla dans sa gorge. Ce fut à cet instant que la porte s’ouvrit brusquement. Il n’y avait plus de sang par terre, mais Nerij ignorait ce qui était le plus stupéfiant. La vision de ce sang, ou bien l’être venant d’ouvrir la porte.

Un monstre au corps noir luisant se tenait face à lui. Sa gueule grande ouverte laissait échapper un filet de bave, et de grandes ailes noirs elles-aussi se dressaient dans son dos, griffant le linteau de la porte. Cette fois-ci Nerij cria pour de bon, et le monstre se jeta sur lui. Il lui agrippa le bras d’une main affreusement griffue, et l’entraîna dans la pièce. Le jeune inspecteur se débattit, et le démon le lâcha. A cet instant, la porte se ferma, et l’apparition cauchemardesque disparut. A la place, se tenait une jeune fille d’à peine une vingtaine d’années, aux cheveux d’un noir corbeau. Elle avait une tête de moins que Nerij, et son regard ne reflétait aucune émotion particulière. L’inspecteur la dévisagea d’un air ébahi, incapable de prononcer un mot, encore sous le choc. Il articula faiblement :

-Qu’est-ce que… ?

-La minch, répondit-elle en plaçant d’épaisses bandes de mousses sous la porte. Le couloir en est rempli. Le voisin, un étudiant en art abstrait, prétend que seule cette drogue libère sa créativité artistique. Il ne cesse de voir des monstres. Sauf que lui en a l’habitude, et pas vous.

Nerij hocha brusquement la tête, et en même temps sentit son visage s’empourprer. La jeune étudiante n’avait pourtant rien d’un monstre. Elle était même très belle, avec sa figure pâle encadrée par ses cheveux noirs. Par contre, il n’arrivait guère à déterminer la couleur de ses yeux.

-Excusez-moi, finit-il par dire le souffle court.

-Je me demande quelle tête je devais avoir, murmura-t-elle en souriant. Grande, avec des ailes noirs, non ?

-Oui, c’est exact.

-C’est comme ça que le voisin me voit. Toujours. Amusant, non ?

Elle n’attendit pas de réponse, et s’engagea dans un petit salon plongé dans la pénombre, où régnait un capharnaüm épouvantable, à en juger par ce qui traînait sur le sol. Nerij faillit trébucher sur une pile de livres, mais son hôte ne parut pas s’en rendre compte. Elle s’adossa à la fenêtre aux volets étroitement fermés, et ne chercha même pas à allumer la lumière. Voyant qu’elle n’esquissait pas un geste, Nerij tâtonna dans l’obscurité et trouva avec soulagement l’interrupteur. Une ampoule grésilla, diffusant une faible clarté jaunâtre. Il remarqua que cela n’enlevait rien à la beauté de la jeune fille, bien qu’il capta sur ses lèvres, un fin sourire ironique qui le mit mal à l’aise. Nerij se racla la gorge, puis dit enfin d’une voix qu’il s’efforça de maîtriser :

-Je suis l’inspecteur Nerij, de la brigade criminelle d’Auvust. J’aimerais parler au docteur Hendra.

Pendant un bref instant, il s’attendait presque à ce que le jeune demoiselle réplique que c’était elle. Cette dernière ne bougea pas, les traits parfaitement lisses, un éclat brillant dans ses yeux caves, puis elle murmura doucement :

-Qui vous envoie ?

-Le commissaire Madek.

-Ah.

Une lumière s’alluma dans le regard inexpressif de la jeune fille. Nerij s’apprêtait à lui demander si elle était bien Hendra, quand un croassement retentit. L’inspecteur sursauta, remarquant pour la première fois, une grande cage posée sur une table. A l’intérieur, un monstrueux corbeau noir lui jetait un regard féroce. Traversant la pièce d’un pas léger, la jeune fille passa un doigt entre les barreaux et se mit à gratter le volatile. Celui-ci croassa à nouveau, puis ferma les yeux.

-Etes-vous le docteur Hendra ? interrogea Nerij d’un ton sec.

Il essayait de reprendre contenance depuis son humiliation de tout à l’heure, et carra bravement les épaules.

-Non, répondit la fille sans quitter le corbeau du regard.

-Alors qui êtes-vous ?

-Je suis son élève.

En même temps qu’une grande déception, Nerij se sentit écœuré. Il connaissait suffisamment les mœurs de l’université pour savoir que certains professeurs prenaient parfois certaines de leurs élèves comme instruments de plaisir. Au premier abord, Nerij avait cru cette jeune fille intelligente, mais finalement, ce n’était qu’une pauvre écervelée, au cerveau embrumé par les vapeurs de minch, qui s’était entiché d’un prof beau parleur. Il ravala sa rancœur, et s’apprêtait à parler quand un brusque changement se fit chez la fille. Elle s’approcha de la fenêtre, et l’ouvrit. La lumière pâle pénétra dans l’appartement révélant un vieux canapé élimé croulant sous une montagne de livres et de manuscrits, ainsi qu’un mur au papier peint déchiré. Un froid sec se glissa dans la pièce, mais cela ne réveilla en rien le corbeau qui dormait paisiblement dans sa cage. La jeune fille se tourna alors vers Nerij, le regard flamboyant.

-Le docteur Hendra dort pour l’instant. Si vous connaissez un tant soit peu sa… notoriété, inspecteur Nerij, vous devez savoir qu’il doit faire preuve d’une grande discrétion. Où êtes-vous garé ?

Nerij tenta de ne pas avoir l’air pris au dépourvu. Elle était plus futée qu’il ne pensait, ayant tout de suite deviné qu’il était venu en voiture.

-Dans le parking du campus…

-Très bien. Allez chercher votre voiture, et attendez en bas du foyer. Le docteur Hendra vous rejoindra.

Nerij s’étouffa à moitié. Cette gamine lui donnait des ordres ! A lui ! Il faillit protester, mais une brusque fatigue le saisit, en même temps qu’une clarté brisait son esprit. Le docteur Hendra tenait à la discrétion, et à son identité. C’était un type protégé. S’il n’obéissait pas à ses conventions, il risquait de perdre du temps, ce qui mettrait encore plus en rogne le commissaire. Ses réflexions traversèrent son esprit à une vitesse ahurissante, et moins de quelques minutes plus tard, il traversait le campus en sens inverse. Il jeta un regard perplexe autour de lui, mais quelque chose lui assura que tout allait bien. Nerij gagna le parking, fit démarrer sa voiture et s’engagea dans les allées de gravier, avant de s’arrêter devant la porte du foyer. Il n’eut pas besoin de klaxonner- ce qui était stupide songea-t-il- pour signaler son arrivée, que déjà un homme de grande allure dévalait les escaliers, ouvrait la porte, et s’engouffrait dans la voiture à une vitesse ahurissante.

-Docteur Hendra, dit-il.

Nerij lui tendit une main tremblante. C’était un homme aux cheveux blonds, au teint de cendre, les yeux d’un bleu acier, vêtu d’un simple costume gris perle. Il tenait contre lui un petit attaché-case de cuir sombre. Il ressemblait à un homme tellement banale, que Nerij fut singulièrement déçu. Il se présenta dans un grognement, et démarra la voiture. Ils quittèrent le quartier universitaire, la ville, et s’engouffrèrent sur les routes de campagne toujours aussi désertes.
Alors qu’ils quittaient les voies bétonnées, pour s’engager sur les chemins de terre, sans avoir échangé une parole, Nerij sentit un déclic se produire dans son esprit. Il comprit que cela était dû au fait de l’odeur pestilentielle venant de l’extérieur et imprégnant l’atmosphère comme une matière gluante. Dans le retroviser, il lança un regard furtif au docteur Hendra, dont les narines s’étaient légèrement froncées, avant de s’ouvrir brusquement, aspirant à pleins poumons l’odeur de mort.
Nerij faillit vomir, et quelque part dans sa tête, un corbeau croassa.
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeLun 29 Oct - 20:15

Je dois t'avouer un truc, j'ai beaucoup de mal à accrocher à ton histoire Ironique

Même si il y a tout pour un début accrocheur, je n'arrive pas. En plus, je ne vois aucun lien avec le titre pour l'instant, mais je sais que ça arrivera plus tard ^^.

Peut-être que par la suite j'accrocherai mais là, petit bloquage Ironique


Dernière édition par le Ven 2 Nov - 22:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeVen 2 Nov - 21:28

Oups j'ai oublié de répondre, je t'avais répondu par msn !

Bref,

tout ça pour dire que je te déteste, que tu vas mourir dans d'atroces souffrances, que demain y'aura 1.50m de neige et que tu pourras pas marcher, que je te bannis du forum, que je te vole ta saison 1 de Heroes, que je...

LOL
Bon déjà enlève-moi tout de suite ces petits smileys --> Embarassed parce que t'as pas besoin de mettre ça Wink T'as le droit de dire ce que tu veux, je ne mange pas (si si je vous assure, je suis un amouuuur)

J'admets que le début peut paraître relou. Mais dans ma tête, j'ai toujours imaginé ce début comme ça. De plus, il y a un petit mystère autour du cadavre !
Je vais essayer d'insérer un court texte avant, une sorte de poème qui te fera un peu mieux comprendre le titre. C'est pas un titre définitif of course, mais j'avais que ça en tête. Parce que (gaffe au spoiler) y'a vraiment des dieux dans cette histoire Ironique 2
Enfin de toute façon je sais pas si je continuerai cette histoire... je la garde en mémoire, mais pour l'instant je préfère me concentrer sur l'autre. Enfin c'est selon mon humeur lol
Et Bellesprit, elle veut pas me donner son avis ? Sad Notre petite littéraire favorite-euh !!?
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeVen 2 Nov - 22:46

Laughing

Déjà :

1) j'ai mis d'autres smileys, ça te va?
2) Tu peux courir pour avoir ma saison 1 de Heroes Ironique Laughing *ça c'est fait xD*

Mais sinon j'pense pas qu'ajouter un truc introductif est une bonne idée: autant que tu expliques mieux APRES mais tant pis pour le début va Laughing s'il est relou, qu'il le reste Laughing
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeLun 12 Nov - 0:12

Bon même si je sais que tout le monde s'en fiche, je poste ce qui correspond à la fin. C'est idiot je sais, mais j'avais envie de l'écrire.

En fait ce n'est pas vraiment la fin, mais ça se situe à cet instant.

Pitete qu'un jour j'expliquerai un peu l'histoire, si ça intéresse quelqu'un ...
Toute remarque est acceptée et même encouragée ! Ah et comme d'hab, c'est tout à fait normal si on comprend pas.

______________________________________________________________

J’ai rencontré peu d’humains… Non, ce que je veux dire, c’est que j’ai rencontré peu d’êtres humains valables. Rares sont ceux que j’ai considéré, en les voyant, en les écoutant, ou juste en effleurant leur esprit, comme faisant partie de ce tout mirifique que l’on appelle l’espèce humaine. Ce n’est qu’à la fin de ma vie que j’en ai côtoyé. Des humains. Et parmi ce petit groupe, dont j’exclus bien entendu Sora, parce qu’inclure un dieu dans les hommes relèveraient de l’hérésie pure et simple, et que je ne tiens pas à aggraver mon cas auprès de Khjé, une seule personne donc m’avait fait impression. Etait-ce parce qu’elle était unique en son genre ? Mais bien sûr, que croyez-vous ? Je ne suis pas plus différente qu’un humain, et là où se situe le pouvoir et l’intérêt personnel, j’y accours aussi promptement que n’importe quel mortel. Même s’il s’agit d’un garçon…
N’allez toutefois pas penser que je méprise l’espèce humaine, et que seulement un seul d’entre eux a réussi à m’étonner. A plusieurs reprises, j’ai été surprise par les hommes, sentiment qui n’est jamais allé jusqu’à l’admiration éperdue, que les dieux m’en garde. Et une chose qui devrez les rassurer, si du moins mon opinion à leur égard les intéresse, je ne pourrai citer toutes les fois où les hommes m’ont surpris car il y en aurait pour … deux ou trois pages. Hélas pour eux, ils n’en sont pas au stade à remplir mon hypothétique bibliothèque de fins ouvrages reliées cuirs avec un petit écriteau portant au-dessus la mention : « Mes amis les humains. » Pardonnez mon amusement, mais cette comparaison me tire un fin sourire, car c’est en effet dans une bibliothèque que remonte mon plus vif souvenir où les humains m’ont épaté. La fois où, enfin, ils se sont rendus compte de mon existence.

Il est étrange que je me fasse ces réflexions à la fin de ma vie. Etrange que je ne me préoccupe pas de la lame sur le point de s’abattre sur mon cou, ni de la mare de sang grossissant à vue d’œil autour de moi. Chacune de mes blessures me semble un puits de douleur dans lequel je tombe depuis bien trop longtemps, tandis que, une à une, les gouttes de pluie s’amusent à m’écorcher un peu plus la peau et les ailes. Souffrance monstrueuse, déchirant les lambeaux noircis de mon âme. Une main d’un blanc cadavérique apparaît dans mon champ de vision. De fins traits rougeâtres entourent la main, comme une araignée aux longues pattes écarlates. Où en étais-je ? Ah oui, la bibliothèque.
Il y a plusieurs raisons qui justifieraient ma présence dans cet endroit, et bien franchement, ni vous ni moi n’avons envie de les énumérer. L’atmosphère était entourée de cette chaude poussière caractéristique d’un tel lieu, et les rayonnages croulant sous les illustres manuscrits déteignaient sur leurs lecteurs aux paupières lourdes un souffle de sagesse ancestrale et sans doute oubliée. Avançant d’un pas timide entre les étagères prêtes à se resserrer sur moi, je m’étais approché d’un vieil homme assis à une table. Il tenait, ouvert entre ses mains, un vieux livre de cuir rouge. Nos regards se croisèrent à travers la poussière dorée condamnée à un éternel flottement, puis ses doigts s’étaient resserrés sur la couverture et il s’était levé. Sans me quitter une seule seconde des yeux, il avait battu en retraite jusqu’à la sortie, une expression de frayeur sur son visage crayeux. Lentement, je le suivais du regard. Un bout de langue dépassa entre ses dents, alors que sur ses joues apparaissaient deux plaques rouges. Il poussa la lourde porte, et quitta la bibliothèque, laissant le livre sur la table. Poussée par une irrépressible curiosité, je m’étais approchée et posait un doigt sur les pages encore chaude du contact humain. Aussitôt mes yeux tombèrent sur ces mots, gravés à jamais dans ma mémoire, et même sous la torture, le grand Khjé n’était pas parvenu à me faire démentir ces termes.

Parmi toutes les créatures séjournant dans le monde des Dieux, il y en ait une dont le mystère qui l’entoure permet de faire plus de suppositions au sujet des Dieux que n’importe quelle autre croyance. Leur nom est ignoré de la communauté humaine, et vu les rares allusions dans les quelques manuscrits datant d’avant l’Interdiction, il est aisé de supposer que les Dieux eux-mêmes ignorent leur nom. Quoiqu’il en soit, leur existence laisse à penser que quoi que nous disions, l’espèce humaine se rapproche de celle des Dieux.
A l’instar des hommes, les Dieux possèdent leurs exécuteurs. Des êtres capable d’entreprendre les tâches les plus abominables, qui sont alors mêmes refusées par les divins. Les hommes ont leurs tueurs à gages, leurs assassins, les Dieux aussi. Ainsi, certains massacres attribuées à la main divine n’était en fait que l’œuvre des ces êtres. Ils tuent sans aucune pitié, et obéissent sans rechigner. Leurs âmes ne possèdent aucun remords, ni craintes. Toutefois, ce ne sont en rien des Dieux. Leur pouvoir leur a été attribué par eux, et ils ne sont pas nés dans l’Ancien Temps.
Les Exécuteurs sont, à la base, des hommes. Arrachés au monde des humains par le trépas, ils sont alors ramenés sur Terre par la volonté du Maître des Dieux. Mi-homme, mi-fantôme, ils errent dans le domaine des mortels jusqu’à commettre le plus monstrueux des crimes. Leur forfait effectué, l’âme damnée qui en ressort du sang et du meurtre prend alors possession de l’homme, et en fait un Exécuteur. A jamais lié au Maître des Dieux par la Uij sur son coup, il devient un être hybride, aux visages multiples, assoiffés de sang. Dire qu’il est pire qu’un Dieu n’est pas un euphémisme, et aussi surprenant que cela puisse paraître, les Dieux les méprisent. Leur race ne représente que des esclaves encore plus exécrables que les hommes, ce qui justifie leur petit nombre.
Ce ne sont pas des Dieux, car en eux ne brûlent pas l’étincelle de la création divine, ni celle du pouvoir intrinsèque.
Ce ne sont pas des hommes car la mort leur est refusée.

Ce sont des monstres.



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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeMar 13 Nov - 19:20

J'ai pas encore eu le temps de tout lire (mais avec les greves, les blocages, tkt pas ca va venir lol) par contre j'ai lu le debut de ta derniere partie et j'ai trop aimé le premier paragraphe! celui la :


"J’ai rencontré peu d’humains… Non, ce que je veux dire, c’est que j’ai rencontré peu d’êtres humains valables. Rares sont ceux que j’ai considéré, en les voyant, en les écoutant, ou juste en effleurant leur esprit, comme faisant partie de ce tout mirifique que l’on appelle l’espèce humaine."

C'est très poétique je trouve!!
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeMer 14 Nov - 1:30

C'est vrai t'aimes bien ? C'est zentil ça merci Gros zieux
J'espère que tu apprécieras la suite...





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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeMer 14 Nov - 1:49

Demain si j'ai pas cours (et ce sera surement le cas ^^) je lirais promis! mais je t'assure c'est trop bien écrit ce passage, je suis tombée amoureuse Embarassed
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeSam 17 Nov - 15:13

Merki !

Alors t'as lu en entier ?
Et Lils t'es oùùù ??
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeSam 17 Nov - 15:17

Mais euuh j'suis là xD

Franchement, même si on comprend pas tout (logique xD) j'aime bien la fin Laughing

Mais bon dommage que ça finisse mal xD Laughing
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeSam 17 Nov - 15:28

Mifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii et toi quand est-ce que tu écris la suite de ta fic ?

Et ouais ça finit mal Ironique 2 que veux-tu ? Mais bon tu sais pas pourquoi, ni ce qui ce passe ensuite donc surprise !
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeDim 18 Nov - 18:36

Vois tu, même si j'ai eu un éclair de génie il n'y a pas très longtemps pour la suite de ma fic (ahah Cool Laughing ) je n'ai pas le temps de l'écrire (même si ça me ferait du bien pour apprendre à bien m'exprimer à l'écrit pour le français)

Mais bon tu vas être contente dans ma fic, je change de narrateur Ironique

Enfin je vais changer de narrateur.
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitimeDim 18 Nov - 23:39

Hâte de voir ça !

La dernière fois, j'ai écrit tout un paragraphe en heure de perm' ! Mais bon après j'ai relu et c'était merdique >.<
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MessageSujet: Re: Une histoire de Dieux...   Une histoire de Dieux... Icon_minitime

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